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Il fallait. Il le fallait absolument. Impossible de tenir un blog sur la fantasy sans parler de WILLOW. Willow quoi.
Non pas elle ! Willow, le film de fantasy de Georges Lucas et Ron Howard. Cette pépite des années 80 qui m’a bien foutu les jetons avec ses molosses à fourrures qui poursuivent le bébé au début du film. A l’heure où une suite pour ce film de fantasy serait en écriture, petit article sur l’un de mes films préférés. Oui j’assume totalement. Na !
En résumé, la cruelle reine Bavmorda règne sur le peuple des Daïkinis. Lorsqu’une prédiction annonce la naissance imminente d’une princesse qui la détrônera, Bavmorda, cette saleté, donne l’ordre de tuer tous les nouveau-nés du royaume. Elora, le bébé de la prophétie, échappe au massacre. Elle est recueillie par Willow, un homme de petite taille du peuple des Nelwyns. Ce dernier est chargé de ramener l’enfant au pays des Daïkinis. S’ensuit une quête où l’apprenti sorcier rencontre un renégat qui devient un sacré chevalier ( Val Kilmer), et l’une des méchantes devient gentille.
Ce que j’ai aimé dans Willow
Ce n’est pas pour rien que Willow a reçu 3 nominations. On rigole aujourd’hui des effets spéciaux au charme suranné. Mais ce film a redonné un souffle au cinéma fantastique américain. C’est de la pure high fantasy en costume. Le travail sur les décors est fantastique, et si je trouve la photographie, le jeu avec la lumière assez banal, la mise en scène est relevée par des prouesses technologiques révolutionnaires . A l’époque, l’animatronique, et le morphing étaient des effets spéciaux avant gardistes. Ron Howard a aussi utilisé la peinture sur verre, et a cherché à composer ses plans avec originalité. Regardez les mouvements de caméra également : c’est dynamique, enlevé, et du jamais vu dans les années 80. Les longs métrages de Boorman (Excalibur) et de Milius (Conan) avaient préparé le terrain.
Ce que je n’ai pas aimé dans Willow
En fait, ce n’est pas des choses que je n’aime pas. C’est difficile de trouver des points négatifs à un film qui a marqué notre enfance. Il garde cette aura de magie et d’enchantement.
C’est avec l’âge, et en le revoyant à l’âge adulte que je trouve le scénario léger, mais surtout, qu’il résonne avec Star Wars. Je m’explique : j’ai l’impression que Georges Lucas a fait un brouillon de sa trilogie. Un magicien (dans le genre Luke ou Obiwan Kenobi), un mercenaire plutôt badass, mais au coeur tendre, et à la belle gueule (aka Han Solo), une princesse rebelle ( Princesse Leia) s’allient pour sauver un enfant, qui seul, pourra détruire une reine férue de magie noire : tiens, son général Kael porte un casque en forme de tête de mort (Dark Vador ??).
Tiens d’ailleurs la magie noire lui réussit pas non plus à la Bavmorda : elle tire une tête d’empereur Palpatine quand elle a trop pratiqué.
Pour conclure sur Willow
A noter qu’à la suite de la sortie de Willow en 1988, une trilogie de livres a été publiée, entre 1995 et 1999 sous le nom des Chronicles of the Shadow War. Ce cycle se déroule 12 ans après les événements de Willow. Il est écrit par Chris Claremont, d’après une histoire originale de George Lucas. Et oui, Georges Lucas a la manie d’étendre ses univers. Et je me doute qu’il va aller piocher dans ces 3 livres de quoi ficeler une suite pour Willow.
Autre anecdote intéressante à connaître, Ron Howard, voulait alors réaliser une adaptation du Seigneur des Anneaux au cinéma. Mais à l’époque, l’entreprise était impossible avec les moyens de l’époque. Il se rabattit donc sur un scénario plus approprié avec son « Willow ». Et oui, le peuple des Nelwyn…. ce sont les hobbits !
Voilà le clan ! J’espère que vous reverrez Willow d’un autre oeil après cette critique de Willow.
Diane McNeele
Mots clés utilisés pour la recherche :
- critique de Willow
- film de fantasy
- Ron Howard
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