Qui veut vivre une maison d’elfe ?

Salutations le clan ! Regardez bien cette vidéo : Ricardo Bofill est un architecte qui a racheté une ancienne cimenterie pour en faire la véritable demeure d’Elrond. En conservant les espaces aux plafonds hauts, en enjolivant les fenêtres, il a su créer une atmosphère unique qui fait penser à Rivendell. Magnifique c’est ce pas ? Un vrai château d’heroic fantasy.

Qui voudrait vivre dans une maison comme ça ?

Diane McNeele

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  • chateau Elrond le seigneur des anneaux
  • Rivendell
  • Ricardo Bofill architecte

CHRONIQUE : Labyrinthe

J’étais assez sceptique revoyant Labyrinthe. Ce film de fantasy ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable quand j’étais petite. Et en revoyant ce film produit par Georges Lucas avec David Bowie, j’ai compris. J’aurais adoré ce film à l’adolescence. Enfant, les messages me sont complètement passés à côté. Le dernier film de Jim Henson, avant qu’il ne décède a pourtant été un flop au box office, et est aujourd’hui un film culte de fantasy.

Résumé

Sarah (Jennifer Connelly) est une jeune fille à la fois rêveuse mais aussi avec un caractère bien trempé. Elle connaît (presque) par coeur un roman qui s’appelle Labyrinthe. Un soir, énervée par sa belle mère et son père qui voudraient qu’elle s’occupe de son demi frère Toby, Sarah ne veut plus jouer la baby sitter et invoque les gobelins pour qu’ils viennent prendre l’enfant. L’enfant est enlevé par les Gobelins. Sarah supplie Jareth le roi des gobelins de lui rendre et ce dernier lui propose de passer son labyrinthe et d’arriver au coeur du palais. Alors seulement l’enfant lui sera rendu. 

Ce que je n’ai pas aimé

La musique électronique qu’on retrouve dans ces productions des années 80 qui crissent plus à mes oreilles qu’autre chose. Et les scènes musicales avec David Bowie enlèvent tout charme et mystère au personnage. Toute l’aura magnétique un peu virile disparait à ces moments là.

C’est la seule chose que je n’ai pas aimé. Comme dans Willow ou Dark Crystal, il faut s’habituer aux effets spéciaux un peu vieillots, mais honnêtement, l’histoire est tellement bien écrite que je me suis laissée prendre. Et

Ce que j’ai aimé

C’est un plaisir de plonger dans un film dont les références rappellent mes livres d’enfance : le magicien d’oz, les frères grimm, Blanche Neige… on voit d’ailleurs les livres dans la chambre de Sarah au début du film. Et j’ai trouvé l’histoire… prenante. Malgré des éléments non expliqués : pourquoi Jareth peut-il se transformer en chouette ? Qui a écrit le lire Labyrinth que Sarah lit et relit ? Pourquoi jarret en tant que roi des gobelins, ne ressemble pas à un gobelin ?

Le masculin est quelque chose que Sarah doit découvrir: sa belle mère pense qu’elle devrait sortir davantage (avec des garçons) et la seule image masculine que Sarah a finalement, c’est son père. On découvre alors la chambre de Sarah: des peluches (Lancelot n’est pas un chevalier, c’est un ours en peluche), une statue du roi des gobelins brandissant son épée phallique D’ailleurs, des symboles de phallus, on en aura plein tout au long du film. Hoggle a carrément son pénis sorti en train d’uriner quand Sarah le rencontre pour la première fois. Que dire du collant ultra mais alors ultra moulant de Jareth ? Le roi des Gobelin dispose d’un sceptre dont il menace tout le monde. D’ailleurs ce dernier parle d’une « love injection » dans une de ses chansons. Hem hem. La scène de bal à la fin mérite qu’on s’y attarde, où Sarah cherche Jareth, tout en le fuyant.  D’une part parce que dans sa robe toute virginale, Sarah est comme hypnotisée par Jarret, et ensuite, par la forme des masques plus que phallique des invités. D’ailleurs, toute cette scène a un côté très eyes wide shut si vous voulez mon avis.

Je perçois le film comme une leçon sur la séduction, sur le fait de grandir en tant que femme. Et cela passe par le fait d’accepter le corps de l’homme dans son côté brut. D’ailleurs, à part des petites fées qui sont malveillantes d’ailleurs, il n’y a que des personnages masculins dans le film. Intéressant non ?

Et dans sa quête, Sarah rencontre d’autres masculins au corps différent : Hoggle, un gnome à la taille d’un nain, un chevalier complètement chevelu et à l’épée excité. Mais aussi des gobelins, ces avatars de petits hommes tordus et difformes, quand leur roi a un visage et une élégance qui dénote. A part la coupe de cheveux. Mais bon c’étaient les années 80 quoi. Donc on te pardonne David.

La conquête de son autonomie est l’autre grand défi de Sarah. 

Sarah voudrait grandir, rêve d’être reine, mais quand il s’agit de passer aux choses sérieuses, elle fuit. Elle n’est pas prête à grandir, à devenir femme. 

Tout au long du film, il y a des indices : elle se défait d’un bijou pour le donner à Hoggle, trace des repères au sol grâce à son rouge à lèvre. Lorsqu’elle se retrouve dans sa chambre recrée artificiellement, une créature étrange l’enjoint à garder ses jouets et peluches d’enfance. C’est au prix d’un effort intense que Sarah se souvient de « quelque chose de plus important »: Toby, son petit frère.

Le grand défi est de passer le labyrinthe: symbole par excellence de l’apprentissage de son identité profonde. Là où les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être, là où Sarah va se faire peloter par des mains plus que baladeuses, là où elle rencontres des personnages qui vont l’aider. Mais un second labyrinthe apparaît, dans le château de Jareth, où les perspectives ne sont pas ce qu’elles semblent être. 

Sarah apprends la force, l’indépendance, et la persévérance au fil de sa quête. Et à la fin, alors que Sarah pourrait devenir reine auprès de Jareth, elle refuse, car elle sait qu’elle a déjà le pouvoir. Cette fameuse phrase dont elle a du mal à se rappeler depuis le début.

Dernier point où je suis bluffée : le jeu de David Bowie. Je le trouve subtil, alors qu’avec sa coupe de cheveux franchement merdique et son manteau de fanfreluches, il partait plutôt mal. Se sachant  objet d’un désir non avoué, il joue et menace à la fois. Et que dire de cette fameuse scène de bal où Jareth prends un malin plaisir à observer Sarah se perdre, puis finalement, avec un air de compassion, et d’amour l’inviter à danser. 

Pour conclure sur Labyrinth

Un bijou des années 80 à voir avec un oeil plus averti sur cette symbolique. Mais clairement, ce n’est pas un film pour enfants. C’est d’ailleurs ceci qui explique à mon avis le flop du film au box-office. D’une part, Labyrinth a été marqueté comme un film pour enfants, et ensuite comme un film de dark fantasy. Or je n’y ai rien perçu de dark… Bien moins que L’histoire sans fin par exemple, où le loup m’a toujours flanqué une frousse monstre, ou bien le fait que le monde disparaisse avalé par le néant…

Bref, un autre film culte à voir et à revoir. 

Chronique : L’Assassin du roi de Robin Hobb

Vous le savez, j’aime les intégrales. Après le cycle d’Elric et Le cycle des Princes d’Ambre, je me suis jetée dans le cycle de l’apprenti assassin, l’assassin du roi de Robin Hobb.

Résumé

Fitz est abandonné à l’âge de 5 ans par son grand père, malgré les cris de sa mère. Laissé à la garde des soldats du roi, il apprends très vite qu’il est un bâtard. Pas n’importe lequel, le bâtard du prince Chevalier Loinvoyant, l’héritier du trône. Celui ci abdique en faveur de son frère, Vérité. Jamais il ne demandera à voir Fitz, qui grandit à Castelcerf, sous la protection toute raisonnable vous allez voir, de son autre grand père, le Roi Subtil. Oui, mais tout a un prix, et la protection du Roi demande de le servir… et d’en devenir le bras armé. Bientôt une menace se profile à l’horizon : les pirates rouges ont soif de vengeance après la dernière guerre, et entreprennent de détruire leur terre d’une façon bien particulière.

Des incohérences de la part de Robin Hobb ?

Bon forcément la Diane elle est tatillon. Oui mais c’est un défaut professionnel typique de l’écrivain. Après, je tempère ces légères critiques, d’une part parce que je me doute que mes propres romans auront peut être des incohérences.

  • Umbre ne sait pas où est Burrich lorsque celui-ci laisse Fitz seul à la cabane ? Pourtant il sait tout, tout le temps, et d’ailleurs c’est son boulot d’être informé de tout. Ça m’a paru comme anormal et bizarre.
  • Vérité parcourt la route d’Art en 2 ans… quand Fitz et compagnie le fait en 3 semaines. hem hem
  • En ayant plusieurs clans, pourquoi Royal n’a pas lancé une attaque d’Art de tous les membres de ses clans sur Fitz pour le tuer une fois pour toutes ?
  • Dommage qu’on ne voit pas l’apprentissage de Fitz auprès de Rolf le Noir pour maîtriser son vif dans le fil du récit. On apprends ce qui s’est passé sous forme d’introduction dans la suite, après le tome 7.
  • Mais qu’il est con ce Fitz : qu’il soit naif ou stupide, il m’a littéralement énervé dans ce chapitre. Quand Caudront lui dit « Royal peut t’espionner à travers le fou, votre lien est tellement fort. » Et que Fitz 3 pages suivantes : « la femme que j’aime le plus au monde vit à tel endroit. » Quand on est con on est con.
  • Un regret : que la psychologie de Royal n’ait pas été plus développée au fil des pages. On comprends le fond de la pensée dans les deux chapitres. Et on mesure l’enfant gâté qu’il a été. Mais c’est le fou qui a relevé l’élément le plus intéressant dans la psychologie de Royal et qui n’a jamais été développé : Comment réagirais-tu si on avait tué ta mère ?

J’ai aimé

Je suis époustouflé par le style fluide de Robin Hobb, sa capacité à développer les états d’âme des personnages sans que cela deviennent chiant. Là où Tolkien nous perds dans les détails, Robin Hobb réussit à nous faire plonger… et on ne déccroche pas. Elle sait instiller tout au long des mots son intrigue. Je suis étonnée qu’elle puisse étirer l’action de son intrigue sur des mois… sans que je m’ennuie. Il ne se passe pas grand chose pourtant dans un roman de Robbin Hobb: nous suivons l’évolution du personnage, Fitz, notre héros sur des mois, et des années. Mais les personnages secondaires, leurs conflits intérieurs, et leur cheminement est tout aussi intéressant que l’action qui pourrait parfois tenir en une centaine de pages. Une grande leçon d’écriture pour moi.

Entendez moi bien : j’adore Tolkien, mais là, Robin Hobb l’a détrôné dans mon coeur. MAIS si vous aimez l’action trépidante, avec une page = une action, (un peu comme le Da Vinci Code) vous allez peut être moins aimer.

Lire un roman de Dan Brown c’est un peu comme passer la nuit avec un jeune homme : enthousiaste, échevelé et vous finissez hâletante.

Robin Hobb c’est l’amant expérimenté qui vous fait plonger dans une nuit que vous n’aviez pas vu venir et où chaque page est un délice dans lequel vous vous perdez.

Pour conclure

Je finis cette saga comme une nuit d’amour la tête me tourne et je suis satisfaite. Rien de pire que le sentiment d’un dénouement trop rapide et bâclé. Merci Robin Hobb ! J’ai terminé le cycle entier soit 13 tomes. Le tout en quelques mois. Je suis assez fière de moi, car je t’avoue cher lecteur, j’ai eu le coeur brisé. J’ai faillé arrêter, comme après l’épisode du Red Wedding de Game of Thrones. Mon personnage préféré meurt. L’âme soeur de Fitz. Que j’ai pleuré.

Certains voient dans les romans de fantasy des jolies fantasies justement. Des petites choses sans importance. Des histoires à dormir debout, à se raconter autour d’un verre. Mais ce qui sous tend les récits de Robin Hobb, et j’ai les larmes qui me montent aux yeux en l’écrivant ce soir: c’est la perte. Le sentiment de perte incommensurable qui ampute Fitz, le héros de tout. On lui prendra tout, au nom de la sauvegarde du trône des Loinvoyant. Comment continuer ? Comment continuer à vivre quand on perd la moitié de soi-même ? Comment continuer à lutter quand tu perds la famille que tu espérais fonder ? Je suis sortie écorchée vive de cette lecture, bouleversée. Et comme un bon vin, je vais laisser s’imprégner cette histoire dans en moi avant d’en reprendre une gorgée. Et oui, la suite du cycle se poursuit avec une 3ème partie. je n’ai pas lu les aventuriers de la mer qui intervient entre le 1er et le 2ème cycle de l’Assassin royal. Je ne pouvais tout simplement pas abandonner l’histoire de Fitz et du fou.

Voilà cher lecteur, plonge avec délice dans cette aventure, tu en ressortiras grandi. Et j’ai hâte de lire ta réaction, ton avis.

Salutations le clan

Diane McNeele

Non chers David Benioff et D.B. Weiss, la saison 8 de GOT ne fonctionne pas

ATTENTION SPOILERS ! Ne lisez pas cet article si vous n’avez pas encore vu la saison 8. Bon j’ai fait exprès de laisser passer du temps pour que tout le monde l’ai vue, cette fichue saison. Donc normalement ça va.

Personnellement, j’ai arrêté de regarder la série à la saison 3, traumatisée par le red wedding, et la mort de Robb Start, mon personnage préféré, et l’homme de ma vie. (Grand, le port altier, yeux bleux, noble de coeur et d’âme…snif) MAIS je suivais la série de loin en lisant les résumés sur le net. Quelle déception à la fin de cette saison 8. 2 ans de préparation et de tournage…. pour ça ? Le gros défaut de cette saison 8 est que de nombreux éléments qui ont mis 7 ans à s’installer, sont résolus en 1 épisode. Les marcheurs blancs qui devaient foutre le bordel dans les 7 royaume ? Ben arrêtés juste après le nord, à Winterfell. Petit récapitulatif : mes 7 raisons pour lesquelles cette dernière saison de Game Of Tnrones, la dite saison 8, ne fonctionne pas.

1. Certes il y avaient des indices

Regardons la 1ère vision de Daenerys : on s’étaient tous dits que c’était de la neige dans cette salle du trône. Le deuxième indice est cette devineresse que Daenerys avait rencontré à Qarth : « tu seras trahie par l’amour »Donc certes, les show runners avaient préparé le terrain : le changement dans le personnage de Daenerys était donc possible. Mais de là à le faire arriver en… un épisode ???

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2. Mais une queen juste, même dans la vengeance.

Daenerys, même lorsqu’elle devait se venger…. est toujours restée juste, et donc sympathique. Mais surtout intelligente. Plus intelligente que ses adversaires. 7 saisons, où le personnage prends de l’ampleur et nous surprends par son intelligence… celle qu’on prenait pour une dinde blonde inconsistance dans les premiers épisodes de la saison 1… est une fine manipulatrice. On se souvient tous de la façon dont elle s’approprie les unborn… Elle fait exécuter par son dragon les maîtres esclaves, après leur avoir volé leur armée. Well done girl ! Mais bien avant… la fille Targaryen avait montré son sens de la stratégie:  vendue par Viserys à Khal Drogo, celui-ci la viole lors de leur nuit de noce. La petite Daenerys abat sa première carte, et le séduit : elle devient sa queen, et conquiert tout son petit monde… et mène Khal Drogo par le bout du nez. La petite Daenerys a bien compris que tout arrive à point pour qui sait attendre : elle attend 6 saisons pour embarquer avec sa flotte, et son armée vers Port-real.
Enfin… Compliqué de faire vriller un personnage qui a montré autant de compassion, (Elle pardonne même à Ser Joras qui l’a trahie quelques saisons plus tôt.)  et d’intelligence. Daenerys aurait pu demander l’exécution de Cersei par le peuple : une petite lapidation, c’est tout ce que la bitch de Cersei méritait d’ailleurs. Mais surtout, Daenerys sait parler (enfin crier) aux gens : elle sait être un chef, charismatique, et convertir les gens en leur promettant un avenir meilleur. Tenez, comme je suis super sympatoche, voici le discours que Daenerys aurait pu prononcer devant les gens de Port Real: « Je sais que vous me voyez comme la fille du Roi Fou. Celui qui a failli détruire. Je suis venue non pas poursuivre, mais réparer les erreurs. J’aurais pu vous détruire, je ne l’ai pas fait. Mais quelqu’un était prête à vous détruire. Votre reine, n’a pas bougé devant la menace des marcheurs blancs. Elle était prête à vous abandonner. A risquer votre vie pour garder son trône. Choisissez-vous cette reine ou celle qui vous a sauvé… avant que vous ne la connaissiez ? Peuple des 7 royaumes, je ne suis pas venue détruire, je suis venue vous servir.« 
Voilà comment une queen parle. Voilà l’intelligence de Daenerys et surtout une réaction cohérente.

3. L’argument de David Benioff et DB Weiss ? « Sa réaction face à la mort fait froid dans le dos. »

Ben non. C’est tout le truc de la série GOT, et ceci, depuis le début : Eddard Stark a de la compassion dans les premiers épisodes, quand il doit exécuter un garde qui a fui le mur, et a déserté the black watch. Il n’est pas heureux de le faire, mais il le fait par nécessité. Le mot était donné, si tu as de la compassion et que tu montres de la pitié, tu te fais zigouiller. La réaction d’Arya Stark lorsqu’elle exécute Walder Frey est beaucoup plus inquiétante : un sourire de satisfaction sadique apparait sur son visage. Jamais Daenerys n’a éprouvé de la satisfaction à voir mourir, son frère, les esclavagistes, ou les ennemis qui refusaient de se soumettre. Depuis le début, on nous assène que c’est un monde impitoyable : c’est donc bien normal qu’elle ait cette réaction. Welcome dans les 7 royaumes !

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4. 2ème argument des show runners de Game of thrones : elle a tout perdu, et est abandonnée, trahie de tous.

Attendez les gars, revenons aux débuts, aux origines du personnage de Daenerys : celle qui n’est qu’une poupée évanescente n’est rien, et a tout perdu. Sa patrie, sa famille, son trône, et même sa force vitale. Avoir grandi avec un frère clairement dominateur, la trahison du khalassar, la trahison de sa suivante qui fait assassiner sa suite, puis la trahison de Ser Joras, lui avait déjà appris les affres du pouvoir. C’étaient ces trahisons et ces obstacles qui avaient endurci la mère des dragons. Daenerys est déjà rompue au pouvoir. (C’est l’une des raisons pour laquelle Daenerys, à mon sens, est appelée mère des dragons: ils ont toujours été son son seul véritable soutien.)
Et là, on voudrait nous faire croire qu’en 1 épisode, elle se sent trahie et abandonnée, et… vrille vers la folie ? Devenant la mad queen ?

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5. La folie est rampante

Un peu de documentation n’aurait pas fait de mal à David Benioff et D.B. Weiss : la folie n’apparait pas en quelques semaines. Elle est là, depuis des années, à la suite d’un traumatisme. Et se révèle au au grand jour lors d’un second traumatisme.Autre possibilité : la douleur persistante, physique et mentale qui rend effectivement fou. Or il me semble que la petite Dany sait bien se faire plaisir de temps en temps quand même….

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6. Elle était censée être l’héroine 

Il faut savoir un truc de base si tu veux devenir romancier ou un scénario : quand tu passes autant de temps à créer un personnage, à le mettre en avant vis à vis des autres, et à lui donner des idéaux… tu passes un espèce de contrat avec le public? Le public te dit « Ok, bon donc on va suivre les aventures de cette nana. » Depuis le début, David Benioff et D.B. Weiss en ont fait l’héroine : la gentille qui veut régner avec compassion. Les créateurs sont allés trop loin dans la gentification et ont forcé le trait. Forcément, les fans ne comprennent plus ce revirement… en plus si loin des idéaux de Daenerys… et si rapide !

7. Une saison trop courte

Et oui, c’est le gros reproche que je lis sur internet : tant d’intrigues développées sur 7 saisons, pour une résolution en quelques épisodes. Je pense que le vrillage du personnage serait mieux passé, s’il avait été développé sur quelques épisodes de plus. Quelle déception… pour tout le monde.

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Quel dommage. J’avais été accrochée comme une dingue par la première saison de GOT : je la trouvais bien écrite, bien rythmée, visuellement très réussie. Une chef d’oeuvre de la télévision comme j’aimerais en voir à la télévision française. Oui mais voilà. David Benioff et D.B. Weiss ont développé un gros défaut en 7 saisons. Game of Thrones a été la série la plus commentée, la plus téléchargée, la plus nominée.. Bref de quoi choper la grosse tête. Un ego surdimensionné. C’est le job de tout romancier ou show runner de surprendre son audience : tout lui donnant satisfaction. Et c’est là que le bât blesse : les show runners ont développé ce truc de « ce n’est pas au public de décider, nous savons ce que nous faisons, quitte à ce que ça ne vous plaise pas ».Ils avaient déjà montré leur mauvaise foi après la demande du public féminin de montrer plus de nudité masculine pour équilibrer : un personnage montrait son penis à un autre en s’en plaignant dans la saison suivante. Une scène comique, tout sauf sexuelle. De quoi faire un pied de nez au public. Léger souci les gars… c’est le public qui commande, surtout dans une industrie comme la télévision où les audiences commandent. A ce jour, la pétition demandant la réécriture de la saison 8 a dépassé le million. 
Surprendre, dérouter, jouer oui. Etre malhonnête… non. Forcer les traits d’un personnage pour lui faire prendre la direction que vous voulez ne vous mène à rien sinon qu’à braquer le public.

 Et sinon, vous qu’avez vous pensée de la saison 8 ? Pas trop déçus ? Avez vous lu les romans de GR Martin ? Moi je compte les lire maintenant, quand il aura terminé les deux derniers livres. Dans son blog, Georges R Martin disait qu’il allait écrire et terminer sa saga du Trone de Fer à sa façon. Je pense que même si le personnage de Daenerys vrille de même, ce sera de toute façon plus satisfaisant car mieux développé. Bon allez, je vais commencer le cycle de l’Assassin de Robin Hobb pour me remettre de tout ça.

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Diane McNeele


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  • Mère des dragons
  • Fin saison 8 GOT

BEHIND THE SCENE 1 : Je vous présente mon équipe !

Salut le clan ! Voici le 1er article pour vous présenter mon équipe. Et non je suis suis pas toute seule pour tout faire. Je me fais épauler par des guerrières et des guerriers talentueuses, prêtes à relever tous les défis, de quoi défier les dieux !

Après quelques mois, vous avez vu la page Facebook évoluer, dynamiser, avec des votes, des vidéos, des visuels sympas, pour faire vivre la communauté de l’anneau.. d’Hizaion ^^ Tout ça, c’est grâce au talent de Cindy, la community manager d’Hizaion !

Vous avez des idées d’évènements ? Vous voulez qu’on aborde un sujet en particulier sur la page ? Allez y ! Répondez lui sur les posts !