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Oyé cher clan, avez vous pensé à préparer votre descendance à son héritage imaginaire ? Je veux parler des fées, des gobelins, des trolls, et de tout le merveilleux que ça peut être pour un enfant de grandir avec ces compagnons de jeu imaginaires.
Aujourd’hui, je vous parle des Chroniques de Spiderwick, un des films fantasy de mon enfance.
Une saga fantastique au succès mondial
Les Chroniques de Spiderwick est un film fantastique réalisé par Mark Waters avec le cutissime Freddi Highmoren Nick Nolte, et Marie Louise Parker. Ce film d’aventure pour enfants entre une maison et une forêt magique, a été adapté de la saga fantastique écrite par Holly Black et illustrée par Tony DiTerlizzi, en 5 tomes.
Le pitch ? Helen Grace est en instance de divorce et retourne avec ses trois enfants, dans une maison familiale dont elle a hérité. L’occupante précédente, une tante, a sombré dans la folie et est enfermée en maison de retraite psychiatrique. Depuis toujours, elle prétend que son père a été enlevé par des êtres féériques.
Ce que j’ai aimé
Cela faisait une éternité que j’avais pas regardé les Chroniques de Spiderwick. Je me rappelais vaguement l’intrigue, mais surtout, je me rappelais de cette maison vivante dans les murs… grâce au farfadet.
C’est la force de ce film, c’est qu’il est tout à fait adapté aux enfants, et à leur psychologie. Pour un ado ou un adulte, ça se regarde du coin de l’oeil, mais c’est un film fantastique pour un gamin :
la place de la maison est cruciale dans le récit. C’est au début tout ce que je déteste Simon, le héros des Chroniques de Spiderwick. Si bien, qu’il détruit un mur de la cuisine… et découvre que la maison est gardée par un farfadet, qui est un espèce de gardien. Vous le savez peut-être pas, mais lorsqu’on demande à un enfant de dessiner une maison, c’est souvent sa personnalité qu’il dessine : les yeux sont les fenêtres, la porte est la bouche, le grenier est l’inconscient, la cave est le subconscient etc…
Ici, de poussiéreuse maison abandonnée, elle devient le seul refuge contre le monde extérieur, et notamment les créatures qui veulent se saisir du livre crée par William Spiderwick, un chercheur. Simon veut que son monde ne change pas : il veut que ses parents redeviennent un couple, et refuse de s’ouvrir au monde et à la nouveauté.
Pourtant le personnage évolue, prend des risques dans sa rébellion, et son agressivité se transforme au fil de sa quête.
J’ai aimé aussi la place du père, plutôt bien travaillée, alors que le père est absent, si ce n’est au téléphone : ce n’est pas étonnant que le méchant prenne l’apparence du père à la fin pour tenter d’infiltrer le nouveau foyer de Simon. Mais le jeune garçon n’est plus totalement innocent, a appris à défendre les choses qui en valaient la peine, et a comme ouvert les yeux sur la réalité de la nature humaine.
J’ai moins aimé
Le seul regret que j’ai est la suite qui n’a pas été tournée. Quel dommage… Mais peut être le film a été balayé par le succès d’Harry Potter sorti à la même époque.
Honnêtement, il n’y a rien dans les Chroniques de Spiderwick que j’aurais à redire: en tant qu’adulte, c’est clairement un film que je ne regarderai pas de nouveau, ayant passé l’âge. Mais c’est un film que je ferai découvrir à ma nièce avec plaisir… lorsqu’elle n’aura plus la trouille du noir hein. Je vais attendre un peu.
Pour conclure
Si vous avez des enfants entre 5 et 12 ans, les Chroniques de Spiderwick est idéal pour une soirée cinéma fantastique en familles. De plus, la saga littéraire (que je n’ai pas lu pour être honnête) a été merveilleusement illustrée par Tony DiTerlizzi: et ceci m’a clairement marquée car pour mon propre univers Mémoires d’Hizaion, j’ai eu la même envie, d’inviter les lecteurs dans mon univers en les immergeant dans des visuels.
Et vous ? Quel sont les films de votre enfance ?
Salutations le clan et à très vite pour une autre pépite du monde de la fantasy.
Diane McNeele.